Nous arrivons à la fin de l’année 2017. Celle-ci marque le 70e anniversaire de la scission, actée le 19 décembre 1947 par l’annonce de la démission de Léon Jouhaux et de quatre autres secrétaires confédéraux, Robert Bothereau, Albert Bouzanquet, Pierre Neumeyer et Georges Delamarre, de la CGT. La scission signifiait le refus de voir mise en cause l’indépendance syndicale avec la mainmise du Parti communiste sur la CGT. Cette année 2017 fut aussi celle de profondes évolutions sur le champ politique avec le résultat des élections présidentielle et législatives et l’engagement de réformes économiques et sociales aux conséquences importantes. La CGT-FO est demeurée fidèle à sa conception de l’indépendance syndicale, tout en affirmant clairement son attachement à la démocratie, à la république sociale et laïque, et son rejet de toute forme de racisme, d’antisémitisme et de xénophobie. Cela ne l’a pas empêchée dans le même temps de réaffirmer publiquement ses analyses et revendications en matière économique et sociale. 2018 sera l’année de notre congrès confédéral. Il s’ouvrira, à quelques jours près, au moment du 70e anniversaire du congrès constitutif de la CGT-FO. Il sera aussi celui d’une passation de relais. Mais 2018 sera encore une année où, au quotidien, dans les entreprises, les administrations et les services publics, dans les branches comme au niveau national et interprofessionnel, l’action syndicale déterminée demeurera irremplaçable. Chaque adhérent et adhérente, militant et militante FO aura fort à faire pour que perdurent et l’emportent le principe de la liberté syndicale et l’objectif de la justice sociale. |